Il aurait pu s’appeler Call of Duty 5, mais en fait non. Son petit nom, c’est juste World at War. Après la parenthèse de l’ère moderne, on retourne visiter la Seconde Guerre mondiale. Et c’est à Londres, le jour anniversaire du débarquement en Normandie (hasard ?) que nous avons pu voir le titre.
Si Infitnity Ward a signé Call of Duty 4 : Modern Warfare, c’est Treyarch qui reprend le flambeau. Les auteurs de Call of Duty 3 : En marche vers Paris replongent au cœur de la Seconde Guerre mondiale. Qui a dit encore ? Eh oui, on ne s’en lasse pas de cette belle époque. Mais on nous promet aussi de la présenter sous un nouveau jour.
On se connait ?
Les nouvelles aventures de nos bidasses mettent à profit le moteur graphique de Call of Duty 4. C’est donc sans surprise que le premier contact avec la bête révèle des graphismes superbes et une ambiance toujours aussi terrifiante quand les hommes avancent sous les explosions et tirs ennemis.
L’action se déroule sur deux fronts. Deux campagnes qui vous permettront, tour à tour, d’endosser l’uniforme d’un soldat américain du Marines Corps dans le Pacifique et d’un jeune soviétique sur le front de l’Est.
Programme des réjouissances
Les développeurs nous l’affirment : la franchise veut prendre une orientation plus mature. Le joueur se voit sevré de discours guimauve patriotiques. Cette fois c’est à coups de pieds dans les fesses qu’on vous prie de prendre une colline. Ce n’est plus pour la gloire, mais pour votre survie, et celle de vos potes ! La première scène du jeu s’avère d’ailleurs sanglante : un bel épisode de torture tandis que vous êtes aux mains des Japonais (faut-il rappeler que pour eux, un prisonnier, qui s’est rendu sans honneur, ne valait rien ?).
Si seul la partie Pacifique nous a été présentée, chaque front offrira ses réjouissances. Contre les Japonais, le soldat US combat à pieds dans la jungle. Point de combats massifs avec chars et tout le tralala. Mais des embuscades à gogo et des pièges. Farceur, le japonais grimpe dans les arbres, simule la mort, se terre dans les hautes herbes et se lance à l’assaut même si la situation est perdue. Pour faire face à ces combats particuliers, le lance-flammes (quelle horreur…) servira abondamment pour enflammer la végétation (et ceux qui se cachent dedans). Bien que la gestion du feu semble encore perfectible, vu comme l’herbe rechignait à s’enflammer…
Interrogations et nouveautés
La seconde campagne n’a donc pas été montrée. Nous savons juste qu’elle se déroule après Stalingrad. Les Soviétiques reprennent le terrain perdu et découvrent les horreurs et massacres commis par les Allemands.
Ce qui forcément les rend furieux et leur fera, à leur tour, commettre les pires exactions une fois entrés en Allemagne. Voici pour la trame. Le multijoueur permettra de jouer des missions coopératives à quatre.
Pour le reste, il reprendra le système d’expérience de Call of Duty 4. Un dispositif encouragera les participants à jouer en groupe. Par exemple, un bonus de précision vous sera accordé si vous vous regroupez en "squad". Les véhicules répondront également présents. D’autres informations devraient être révélées ultérieurement.